📝EN BREF
- Les personnes consommant le plus d’aliments ultratransformés avaient un risque 23 % plus élevé de développer un psoriasis par rapport à celles qui en consommaient le moins, selon une étude de 12 ans portant sur 121 019 participants.
- Remplacer seulement 5 % des aliments ultratransformés par des aliments non transformés réduisait le risque de psoriasis de 14 %, et un remplacement de 20 % le faisait chuter de 18 %, faisant de cette approche une stratégie de prévention efficace.
- Les huiles de graines et les additifs présents dans les aliments ultratransformés favorisent l’inflammation chronique et augmentent l’indice de masse corporelle (IMC) : deux facteurs qui élèvent considérablement le risque de développer des maladies cutanées auto-immunes comme le psoriasis.
- Si vous êtes génétiquement prédisposé au psoriasis, suivre un régime riche en aliments ultratransformés multiplie par 2,7 la probabilité de développer cette maladie par rapport aux personnes présentant un faible risque génétique et consommant peu d’aliments ultratransformés.
- Réduire la consommation d’huiles de graines et rétablir un taux optimal de vitamine D grâce à une exposition solaire sécurisée ou à la supplémentation aide à restaurer le fonctionnement du système immunitaire et renforce les défenses naturelles de la peau.
🔎Par le Dr. Mercola
Le psoriasis est une affection liée au système immunitaire, caractérisée par des plaques rouges, squameuses et prurigineuses qui apparaissent souvent sur les coudes, les genoux, le cuir chevelu, les mains, les pieds et même les ongles. Bien qu’il ressemble à une éruption cutanée, il ne s’agit pas seulement d’un problème de peau. Il s’agit plutôt d’une maladie auto-immune qui survient lorsque le système immunitaire se dérègle, accélérant le cycle de vie des cellules cutanées.
Aujourd’hui, le psoriasis touche 2 % à 3 % de la population mondiale. Les personnes atteintes de psoriasis se tournent souvent vers des traitements médicamenteux comme les stéroïdes pour prévenir les poussées et contrôler les symptômes. Cependant, un facteur souvent négligé pourrait déclencher cette maladie et aggraver l’inflammation : vos choix alimentaires.
La consommation d’aliments ultratransformés est associée à un risque accru de psoriasis
Une étude récente publiée dans Nutrients a cherché à déterminer si les aliments ultratransformés (UPF) jouent un rôle dans le développement du psoriasis. Les chercheurs ont utilisé les données de la UK Biobank, une vaste étude de santé à long terme impliquant plus d’un demi-million de participants, pour évaluer cette relation.
• Sélection des participants : Après avoir exclu les personnes présentant un psoriasis préexistant, des rapports caloriques peu fiables ou une participation incomplète, l’analyse finale a porté sur 121 019 individus. La majorité avait entre 40 et 69 ans, avec un âge moyen de 56 ans, correspondant à la période où le psoriasis apparaît le plus souvent.
• Conduite de l’étude : Les chercheurs ont fourni aux participants des questionnaires en ligne détaillés portant sur leur alimentation, leur mode de vie et leurs antécédents médicaux. Les chercheurs ont ensuite utilisé ces données pour classer la consommation d’aliments ultratransformés de chaque individu, puis ont suivi l’apparition du psoriasis au fil du temps.
• Les chercheurs ont classé les participants en quatre groupes (quartiles) : Cette classification reposait sur la consommation d’UPF, le premier quartile correspondant aux plus faibles consommateurs et le quatrième aux plus élevés. Dans le deuxième quartile, le risque de psoriasis était supérieur de 7 %, tandis que dans le troisième et le quatrième quartile, il était respectivement supérieur de 19 % et 23 %.
Pour faire simple, plus vous consommez d’aliments ultratransformés, plus vous avez de chances de développer cette affection cutanée. News-Medical.net résume :
« Ces résultats indiquent une augmentation de 6 % du risque de psoriasis pour chaque augmentation de 10 % de la consommation d’UPF, ce risque étant réduit de 18 % si 20 % des UPF étaient remplacés par des aliments de catégorie 1 ». (La catégorie 1 désigne les aliments complets et non transformés.)
Même de petits changements alimentaires peuvent réduire de manière significative votre risque de psoriasis
En approfondissant, l’étude a montré que le lien entre les UPF et le psoriasis était lié à deux facteurs principaux : l’inflammation et l’indice de masse corporelle (IMC).
L’inflammation est la réponse de l’organisme aux blessures ou au stress : utile à court terme, l’inflammation chronique de faible intensité devient nocive. Les UPF aggravent cette inflammation par le biais d’additifs tels que les huiles de graines, les sucres raffinés et les arômes artificiels.
• L’indice de masse corporelle (IMC) joue un rôle important : Selon les auteurs de l’étude, l’IMC représente 27,15 % du lien observé. Cela signifie que la prise de poids liée à la consommation d’aliments ultratransformés augmente le risque de psoriasis.
• Vos gènes jouent également un rôle : Les chercheurs ont constaté que les personnes présentant un risque génétique élevé et consommant beaucoup d’UPF étaient 2,7 fois plus susceptibles de développer un psoriasis que celles à faible risque génétique et faible consommation d’UPF.
• L’un des enseignements les plus puissants : Les chercheurs ont découvert que remplacer seulement 5 % des aliments ultratransformés par des alternatives peu transformées réduisait le risque de psoriasis de 14 %. Lorsqu’ils remplaçaient 10 % des UPF, le risque diminuait de 17 %.
Le remplacement de 20 % faisait chuter le risque de 18 %. Ces chiffres traduisent des changements concrets que vous pouvez mettre en place avec de petites adaptations, comme grignoter des fruits entiers plutôt que des chips ou remplacer les sodas par de l’eau.
Pourquoi les aliments ultratransformés sont-ils si nocifs pour votre santé ?
J’ai maintes fois écrit sur les dangers des aliments ultratransformés , car je considère qu’ils constituent l’une des principales causes des problèmes de santé actuels. Bien qu’abordables et pratiques, ces aliments constituent un cocktail toxique d’émulsifiants, de conservateurs, d’arômes, de colorants, de graisses industrielles et de glucides raffinés. Ils sont conçus pour détourner votre appétit et déclencher des envies, vous enfermant dans un cycle sans fin de suralimentation, de prise de poids et de maladies.
• Le psoriasis n’est que la pointe de l’iceberg : Une étude globale de 2024 publiée dans le BMJ a révélé que les aliments ultra-transformés sont fortement liés à 32 effets néfastes sur la santé. Celles-ci incluent des maladies respiratoires, des troubles métaboliques, des problèmes digestifs et même le cancer.
• Les aliments ultra-transformés obstruent vos artères : Une consommation régulière augmente le risque d’infarctus ou d’accident vasculaire cérébral. Une étude canadienne attribue près de 38 % des décès liés aux maladies cardiovasculaires dans le pays à ces aliments.
• Ces aliments augmentent également le risque de dépression chez les personnes âgées : Une étude publiée dans BMC Medicine a révélé que manger seulement quatre portions d'aliments ultra-transformés par jour augmentait le risque de dépression de 10 % chez les adultes de plus de 70 ans. Leurs scores de santé mentale ont également diminué ; plus ils mangeaient d'UPF, plus l'effet était important.
• Les aliments ultra-transformés affectent également la santé de vos muscles : Consommer des quantités plus élevées d’UPF augmente le risque de développer une faible masse musculaire de 60 % chez les adultes jeunes et d'âge moyen.
Qu’est-ce qui déclenche ces effets ? Une raison tient au fait que les aliments ultratransformés contiennent beaucoup de sucre raffiné, d’additifs artificiels et de graisses oxydées, connus pour provoquer une inflammation systémique.
• Les aliments transformés endommagent également le microbiote intestinal : Votre intestin abrite un écosystème complexe de bactéries qui influence tout votre organisme. Lorsqu’il est surchargé d’additifs tels que les émulsifiants ou les édulcorants artificiels, la paroi protectrice de votre intestin est altérée et la diversité microbienne se modifie.
• Ils provoquent également un stress oxydatif : Un état dans lequel l’organisme ne parvient pas à neutraliser suffisamment rapidement les radicaux libres nocifs. Les UPF favorisent ce déséquilibre en introduisant des composés nocifs et en étant dépourvus de nutriments protecteurs. Avec le temps, ce stress oxydatif accélère le vieillissement, affaiblit le système immunitaire et accroît la vulnérabilité aux maladies chroniques et aux infections.
L’acide linoléique et d’autres graisses nocives présentes dans les aliments transformés affectent également la santé de votre peau
L’une des principales raisons pour lesquelles les aliments ultratransformés sont si nocifs est leur richesse en acide linoléique (AL). La quasi-totalité des aliments ultratransformés contient de grandes quantités d’huiles de graines, ce qui signifie qu’ils renferment cette graisse polyinsaturée (PUF).
• Lorsqu’on ingère de l’AL, elle ne reste pas inactive dans l’organisme : elle se dirige directement vers les mitochondries, les centrales énergétiques de vos cellules. Ces moteurs cellulaires produisent l’adénosine triphosphate (ATP), le carburant qui alimente tout, du fonctionnement du cerveau à l’équilibre hormonal.
• L’acide linoléique (AL) dans les aliments ultra-transformés perturbe la production d’énergie cellulaire : Comme mentionné précédemment, le psoriasis est une maladie auto-immune et le fonctionnement des mitochondries joue un rôle dans le développement et la progression de ces troubles.
Comme je l’ai détaillé dans mon article évalué par des pairs et publié dans Nutrients, l’AL en petites quantités n’est pas nocif et est même considéré comme un acide gras essentiel. Cependant, les quantités d’huiles végétales et d’aliments ultratransformés consommées aujourd’hui sont si importantes qu’elles entraînent une accumulation excessive dans l’organisme.
Un excès d’AL provoque un stress oxydatif et réductif, perturbant ainsi le fonctionnement des mitochondries. Pour faire simple, cela endommage vos centrales énergétiques cellulaires, les ralentissant ou provoquant leur dysfonctionnement. Ce déficit énergétique empêche vos cellules de se réparer ou de réagir au stress, entraînant fatigue, troubles de l’humeur et maladies.
• L’acide linoléique se rend également jusqu’à votre peau : Lorsque vous en consommez en excès, il s’accumule dans la peau et déclenche inflammation et dommages à l’ADN sous l’exposition solaire (nous y reviendrons plus loin).
• Reconsidérez vos graisses et réduisez votre consommation d’AL : Éliminer les aliments ultratransformés et éviter les huiles végétales (de graines) telles que soja, maïs, tournesol, carthame, pépins de raisin et colza aide à diminuer le risque de psoriasis. Idéalement, maintenez votre consommation totale d’AL en dessous de 5 grammes par jour, ou sous 2 grammes si possible.
La plupart des restaurants utilisent des huiles de graines pour frire ou sauter les aliments, et même les sauces et vinaigrettes en contiennent. Si vous souhaitez sérieusement éliminer cette graisse de votre alimentation, limitez les repas au restaurant ou demandez exactement quelles huiles sont utilisées en cuisine.
Je recommande de passer à des graisses saturées saines comme le beurre de vache nourrie à l’herbe, le ghee ou le suif de bœuf pour la cuisson. Une autre découverte récente est l’acide pentadécanoïque ou C15:0, qui remplace sélectivement l’AL dans la peau, protégeant ainsi des dommages cutanés. J’aborderai ce sujet plus en détail dans la section suivante.
Déficit en vitamine un autre facteur de risque associé au psoriasis
En 2023, des chercheurs ont mis en évidence une autre corrélation marquante entre la vitamine D et le psoriasis, notant que des niveaux plus faibles de ce nutriment augmentent la gravité de la maladie. Les données proviennent de l’enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) et portent sur près de 500 cas de psoriasis.
Selon leurs observations, les patients présentant les plus petites surfaces de peau atteintes par le psoriasis avaient les niveaux moyens de vitamine D les plus élevés, tandis que ceux ayant des lésions étendues affichaient les niveaux les plus faibles.
• La vitamine D reste un prédicteur solide même après ajustement pour d’autres facteurs : Les chercheurs ont également ajusté les résultats pour le tabagisme et l’IMC ; toutefois, la carence en vitamine D restait un facteur prédictif majeur de la gravité du psoriasis.
• Les effets dépendent de l’activité des récepteurs de la vitamine D (VDR) dans les cellules immunitaires : La réponse de votre corps à la vitamine D dépend de petites structures cellulaires appelées récepteurs de la vitamine D (VDR). En cas de psoriasis modéré à sévère, ces récepteurs sont plus actifs sur certaines cellules immunitaires, en particulier les monocytes CD14+, comparativement aux individus non atteints.
• L’activité des VDR est davantage liée à l’inflammation qu’à la gravité des lésions : Fait intéressant, lorsque l’inflammation diminuait grâce au traitement, la différence d’activité des VDR entre patients et sujets sains disparaissait, même si la gravité de la maladie diminuait. Cela suggère que l’activité des VDR est davantage corrélée à l’inflammation générale qu’à la sévérité du psoriasis.
• Aliments ultratransformés, déficit en vitamine D, obésité et psoriasis sont tous interconnectés : Les UPF favorisent l’obésité, qui est à la fois un facteur de risque de psoriasis et une condition aggravée par l’inflammation systémique déclenchée par le psoriasis. Les niveaux de vitamine D sont souvent plus faibles chez les personnes obèses, car la vitamine est piégée dans les tissus adipeux, la rendant moins disponible pour l’organisme.
Optimiser votre taux de vitamine D grâce à une exposition solaire sécurisée
Bien que les crèmes à base de vitamine D synthétique gagnent en popularité comme traitements prescrits, optimiser vos niveaux par une exposition solaire sûre constitue une meilleure stratégie pour gérer le psoriasis. Mais, comme mentionné précédemment, ne le faites qu’après avoir éliminé l’acide linoléique de votre alimentation.
• La lumière du soleil offre des bénéfices au-delà de la production de vitamine : Les rayons ultraviolets (UV) du soleil déclenchent de nombreux processus biologiques, tels que la modulation du système immunitaire, la libération d’oxyde nitrique pour améliorer la circulation, le soutien mitochondrial et la régulation de votre horloge interne (rythme circadien). Ces effets agissent en synergie avec la vitamine D, faisant de l’exposition solaire directe la source idéale de ce nutriment.
• Surveillez votre peau lors de l’exposition au soleil : Il est essentiel de vérifier régulièrement toute rougeur ou coloration rosée, un « test d’ensoleillement » adapté à votre type de peau et à la saison. Si votre peau ne présente aucune réaction, votre exposition est probablement dans une plage de sécurité.
• Avant de vous exposer au soleil à son maximum, vous devez éliminer tout AL de votre alimentation : Lorsque les UV interagissent avec l’AL dans la peau, ils déclenchent des réponses inflammatoires et des dommages à l’ADN, augmentant le risque de photovieillissement et de cancer cutané. Cela aggrave également l’inflammation et entraîne des poussées de psoriasis plus sévères.
• Voici une approche plus sûre : Plutôt que de vous exposer directement aux heures de pointe du soleil, limitez l’exposition au début de la matinée ou en fin d’après-midi, jusqu’à ce que les huiles de graines et autres sources d’AL aient été éliminées de votre alimentation pendant au moins deux à six mois.
• Une autre stratégie révolutionnaire consiste à consommer du C15:0 : Le C15:0 est un acide gras présent dans les produits laitiers entiers. Mais contrairement à l’AL, cet acide gras saturé à chaîne impaire protège la peau du stress oxydatif.
La plupart des personnes n’en consomment qu’environ 10 à 200 milligrammes par jour. Pour ma part, j’en prends 2 grammes par jour. À ce niveau, la recherche suggère que vos kératinocytes, les cellules de la couche externe de la peau, peuvent commencer à incorporer du C15:0 à la place de l’AL. Lorsqu’on consomme régulièrement cette graisse, par exemple via du lait cru issu de vaches nourries à l’herbe, les niveaux d’AL dans la peau tendent à diminuer. Certaines études rapportent une réduction de 25 % à 30 % sur trois à quatre mois, bien que les résultats puissent varier.
En général, il faut deux à trois ans d’alimentation strictement pauvre en AL pour éliminer 80 % de l’AL stocké dans le corps. D’après mon expérience, l’ajout de C15:0 à une approche pauvre en AL semble accélérer ce processus, permettant potentiellement d’atteindre le même résultat en 12 à 18 mois. Pour en savoir plus, lisez « Cette graisse rend votre peau plus vulnérable au soleil ».
• Approches plus naturelles pour protéger votre peau du soleil : Si vous prévoyez de passer du temps au soleil avant que votre corps n’ait éliminé toutes les huiles de graines, certaines mesures protectrices peuvent aider, comme la prise d’astaxanthine, l’application de niacinamide (crème à la vitamine B3) ou la prise d’aspirine à faible dose. L’hydrogène moléculaire offre également une protection contre l’exposition solaire. Pour en savoir plus, consultez l’article « Le lien entre cette vitamine et les troubles cutanés ».
Si des obstacles limitent l’exposition solaire, par exemple si vous vivez dans une zone peu ensoleillée, la prise de supplément de vitamine D3 contribue à maintenir des niveaux sains. Idéalement, visez des niveaux compris entre 60 et 80 ng/mL (ou 150 à 200 nmol/L en Europe) afin de prévenir ou gérer des maladies comme le psoriasis.
Pour vous assurer d’obtenir la quantité adéquate, je recommande de mesurer vos niveaux deux fois par an afin d’ajuster la supplémentation et/ou l’exposition solaire en conséquence. Une fois les niveaux optimaux atteints, refaites un test après trois à quatre mois pour vérifier vos progrès.
Conseils pour gérer naturellement le psoriasis
Malheureusement, le psoriasis n’a pas de traitement curatif connu ; si vous en souffrez ou souhaitez l’empêcher avant son apparition, l’action la plus efficace est de traiter la cause réelle du problème. La première étape consiste à éliminer les déclencheurs inflammatoires qui perturbent votre système immunitaire, en particulier les aliments ultratransformés.
Ensuite, vous devez optimiser vos niveaux de vitamine D, car s’ils sont faibles, vous devenez encore plus vulnérable aux effets de la maladie. De plus, voici des remèdes pour gérer les poussées de psoriasis et soulager votre inconfort :
• Aloe vera : Les composés bioactifs (aloe-émodine et acémannane) présents dans le gel de cette plante aident à réduire rougeurs et squames. Le gel d’aloe favorise également la cicatrisation et l’hydratation. Cette plante contient aussi de l’acide salicylique, qui contribue à éliminer les plaques psoriasiques grâce à son activité kératolytique.
• Curcuma : Son composé bioactif, la curcumine, possède des propriétés antioxydantes, antitumorales et anti-inflammatoires qui aident à contrôler le psoriasis. Il inhibe les composés pro-inflammatoires et cible les voies de signalisation impliquées dans l’inflammation.
• Café : La caféine inhibe la prolifération des cellules Th1/Th2 tout en favorisant la libération de biomarqueurs anti-inflammatoires comme l’adiponectine. Elle inhibe également l’adénosine monophosphate cyclique (cAMP), un immunomodulateur. Veillez simplement à acheter des grains de café biologiques pour protéger votre santé. Dégustez-le avec un peu de lait cru issu de vaches nourries à l’herbe et du miel brut pour une boisson réellement saine.
• Ail : Il contient des composés bioactifs et des substances soufrées qui contribuent à gérer le psoriasis.
Il est également important d’augmenter votre consommation de graisses saturées saines comme le C15:0. Les oméga‑3 sont aussi essentiels pour une peau saine, mais à consommer avec modération, car il s’agit toujours d’un type d’acide gras polyinsaturé. Lorsqu’ils sont consommés en excès, ces acides gras provoquent des dommages métaboliques similaires à ceux de l’AL.
🔎Sources et Références :
- 1, 2 Nutrients 2025, 17(9), 1473
- 3 Eating Well, April 30, 2025
- 4 News-Medical.Net, May 4, 2025
- 5 BMJ 2024;384:e077310
- 6 Heart and Stroke, February 2025
- 7 BMC Medicine, 2025, Volume 23, Article number: 172
- 8 Front. Nutr., 19 February 2024, Sec. Nutritional Epidemiology, Volume 11 – 2024
- 9 Nutrients. 2023 Jul 13;15(14):3129
- 10 Advances in Redox Research, June 2025, Volume 15, 100128
- 11 American Society for Nutrition, July 25, 2023
- 12 Inflammopharmacology. 2023 Mar 30;31(3):1183-1198, Natural sources of psoriasis treatment