📝EN BREF

  • Le diméthylsulfoxyde (DMSO) est un composé puissant, reconnu pour traiter un large éventail de pathologies dites « incurables » d’origine musculosquelettique, neurologique, infectieuse et auto-immune, grâce à ses propriétés uniques.
  • Ses caractéristiques transforment également la prise en charge du cancer : il interrompt la cancérisation des cellules, augmente fortement l’efficacité de nombreux traitements anticancéreux, tout en améliorant leur tolérance, et protège les tissus normaux de leur toxicité.
  • De nombreuses thérapies naturelles voient aussi leur puissance décuplée une fois associées au DMSO. L’hématoxyline, un colorant de pathologie couramment utilisé, lorsqu’elle est combinée au DMSO, devient un traitement anticancéreux d’une puissance exceptionnelle, sans aucune toxicité pour les tissus sains.
  • Malgré des résultats prometteurs et des effets secondaires minimes, le D-hématoxyline s’est heurté à des obstacles réglementaires majeurs : La FDA et l’establishment médical ont marginalisé ce traitement potentiellement révolutionnaire.
  • Cet article examine l’histoire de cette thérapie, les cancers contre lesquels elle se montre la plus efficace : Par exemple les leucémies, ainsi que les mécanismes moléculaires à l’origine de ses effets remarquables.

🩺Par A Midwestern Doctor, auteur invité

Le DMSO est une substance naturelle dotée de propriétés uniques offrant un potentiel thérapeutique considérable. Des milliers d’études montrent qu’il peut traiter en toute sécurité un large éventail de pathologies :

• Les blessures telles que les entorses, les commotions cérébrales, les brûlures, les incisions chirurgicales et les traumatismes de la moelle épinière.

• Accidents vasculaires cérébraux, paralysies, nombreuses pathologies neurologiques, par exemple le syndrome de Down et la démence, ainsi qu’un grand nombre de troubles circulatoires par exemple le phénomène de Raynaud, les varices ou les hémorroïdes.

• Douleurs chroniques, par exemple celles liées à une hernie discale, une bursite, une arthrite ou un syndrome douloureux régional complexe.

• De nombreuses maladies auto-immunes, protéiques ou liées aux tissus contractiles telles que la sclérodermie, l’amyloïdose et la cystite interstitielle.

• Affections de la tête, notamment acouphènes, perte de vision, problèmes dentaires et sinusite.

• Maladies des organes internes incluant les acouphènes, la perte de vision, les problèmes dentaires et les sinusites.

• Nombreuses affections cutanées , incluant les brûlures, les varices, l’acné, la perte de cheveux, les ulcères, le cancer de la peau et de nombreuses maladies dermatologiques auto-immunes.

• Infections complexes, telles que le zona, l’herpès, les infections chroniques de l’oreille ou dentaires et l’ostéomyélite.

Malheureusement, dès que la FDA a pris conscience de l’ampleur du potentiel du DMSO pour transformer la médecine, l’agence a décidé de le faire disparaître de l’histoire. Par conséquent, des millions de patients ayant bénéficié de ce traitement et des milliers d’études sur son potentiel thérapeutique ont été largement oubliés.

Heureusement, comme le DMSO est efficace pour un large éventail de pathologies, il a connu un engouement fulgurant au cours des six derniers mois, par exemple j’ai déjà reçu plus de 2 000 témoignages faisant état de réponses remarquables au DMSO, souvent pour diverses affections « incurables ».

DMSO et cancer

En raison de la controverse entourant le DMSO, ses pionniers ont choisi de minimiser son potentiel anticancéreux afin d’éviter toute réaction négative vis-à-vis de traitements « non prouvés ». Ainsi, ses propriétés anticancer restent en grande partie méconnues. Par exemple, plus tôt dans cette série, j’ai présenté des centaines d’études démontrant que le DMSO:

• Traite efficacement la douleur liée au cancer, souvent très difficile à gérer.

• Réduit considérablement de nombreuses complications liées à la radiothérapie et à la chimiothérapie.

• Empêche la croissance des cancers et transforme les cellules cancéreuses en cellules normales.

• Augmente significativement la puissance des agents anticancéreux, permettant d’utiliser des doses beaucoup plus faibles et donc plus sûres, tout en obtenant un taux de succès thérapeutique plus élevé.

Certains des effets les plus remarquables sont observés lorsque le DMSO est combiné à des thérapies naturelles anticancéreuses non toxiques, par exemple j’ai récemment examiné les résultats remarquables obtenus en infusant du DMSO mélangé avec du bicarbonate de soude. Malheureusement, comme les combinaisons possibles sont quasi infinies, la plupart n’ont pas été testées et beaucoup d’effets incroyables restent probablement à découvrir.

Hématoxyline

L’hématoxyline est une poudre obtenue à partir de l’arbre du bois de campêche, utilisée depuis des siècles à la fois comme colorant et substance médicinale. Après son adoption par l’industrie textile, sa forme oxydée, l’hématéine, a été découverte en 1830 comme étant excellente pour colorer de nombreux composants cellulaires, y compris l’ADN. Elle reste depuis l’un des colorants principaux utilisés en pathologie, représentant le « H » dans la coloration H & E.

Aujourd’hui, le développement des médicaments suit un processus systématique basé sur leurs cibles moléculaires, mais autrefois, il était beaucoup plus aléatoire et souvent fondé sur des hypothèses incorrectes.

Par exemple, le premier antibiotique a été développé en mélangeant une substance connue pour être toxique pour les bactéries, l’arsenic, avec un colorant capable de teindre les parois bactériennes, dans l’idée que le colorant permettrait à l’arsenic de cibler sélectivement les bactéries.

Après des décennies d’échecs pour reproduire cette approche, un autre colorant « antimicrobien » fut découvert, mais il s’avéra rapidement que l’agent antimicrobien n’était pas le colorant lui-même mais un produit métabolique incolore, la sulfanilamide.

De même, l’une des thérapies les plus remarquables que je connaisse,l’irradiation sanguine aux ultraviolets(UVBI), a été initialement développée sous la croyance que l’exposition de la totalité de la circulation sanguine aux UV stériliserait le sang et traiterait ainsi une infection létale.

Cela échoua (les chiens de test moururent), mais l’inventeur constata par hasard qu’en irradiant seulement une petite fraction du sang, des résultats remarquables apparaissaient, car une faible exposition aux UV transforme la physiologie humaine et permet à l’organisme d’activer ses capacités d’autoguérison pour traiter un large éventail de maladies, par exemple l'UVBI est un traitement très efficace contre les infections bactériennes et virales, les troubles circulatoires et les maladies auto-immunes.

L’hématoxyline suit un chemin similaire. Eli Jordon Tucker, Jr., M.D. Chirurgien orthopédique hautement décoré au Texas, il fit de nombreuses découvertes critiques grâce à ses recherches osseuses menées sur son temps libre. Il devait acheter des os de bovins auprès d’une entreprise de conditionnement de viande, où il observa que de nombreux animaux présentaient de grandes tumeurs faciales.

Se demandant si un type d’anticorps anticancéreux existait chez ces bovins, Tucker commença à administrer des extraits de leur sang à des rats et souris atteints de cancers et observa une activité anticancéreuse pour certains types de tumeurs.

Ne sachant pas quelle proportion de changement s’opérait, Tucker chercha un colorant capable de teindre les tumeurs et réalisa finalement que l’hématoxyline était parfaite, car elle colorait les cancers d’une teinte et les cellules normales d’une autre. Malheureusement, sa faible solubilité limitait ses expérimentations. Lorsque le DMSO, un solvant puissant, entra en usage vers 1963, Tucker commença à l’utiliser.

Il découvrit rapidement que ce mélange dissolvait de fortes concentrations d’hématoxyline et colorait sélectivement les cancers sans affecter les cellules normales. Le plus important : il observa une « augmentation marquée de la nécrose centrale des néoplasmes », indiquant que ce mélange pouvait potentiellement éliminer les cancers tout en épargnant les tissus sains.

Tucker entreprit ensuite des études de toxicité (initialement chez les chiens) et constata que de fortes concentrations de DMSO intraveineux mélangé à l’hématoxyline (D-hématoxyline) n’étaient toxiques pour aucun tissu ou organe examiné et ne s’accumulaient dans aucun tissu non cancéreux. Curieusement, ce mélange se révéla quatre fois moins toxique que le DMSO IV seul, déjà extrêmement sûr.

Il traita alors des cancers spontanés chez divers animaux (chevaux, chiens, bovins), y compris des cas terminaux avec des tumeurs massives (lymphosarcome à grandes ou petites cellules, mélanome malin généralisé, carcinome épidermoïde, sarcome ostéogénique). Dans tous ces cas, la réponse fut rapide et l’animal récupéra par la suite.

Travaux de Tucker

Il détermina progressivement une dose fonctionnelle de D-hématoxyline et fut approché par un collègue avec une patiente comateuse sur le point de mourir d’un fibrosarcome inopérable. La D-hématoxyline fit régresser sa tumeur jusqu’à ce qu’elle puisse être opérée, et elle récupéra complètement.

Encouragé, Tucker traita davantage de patients. En 1968, il publia les résultats de 37 patients atteints de cancer: ceux ayant reçu D-hématoxyline en association avec d’autres traitements affichèrent un taux d’amélioration de 70 %, contre seulement 5 % pour les thérapies conventionnelles. Les patients jeunes et peu traités précédemment furent les plus réceptifs, et les voies topiques ou intraveineuses se révélèrent les plus efficaces.

Parmi ses patients, plusieurs guérisons spectaculaires furent observées : un garçon de 3 ans atteint d’un cancer terminal vécut jusqu’à la trentaine, une femme atteinte de lymphosarcome agressif fut guérie après un an d’infusions, et un cadre supérieur d’Exxon atteint d’un cancer avancé du côlon survécut et accompagna Tucker à la FDA, qui malgré sa surprise, bloqua l’usage de la D-hématoxyline.

Malgré des résultats prometteurs et des effets secondaires minimes, l’American Cancer Society visa la thérapie10 et Tucker fit face à un important retour de bâton, étant expulsé de son hôpital. Craignant de perdre sa licence, il cessa de publier mais continua à traiter en privé des patients désespérés, souvent gratuitement.

La D-hématoxyline disparut peu à peu, seuls quelques médecins continuèrent à l’utiliser discrètement. Mais les histoires demeurent : des vies sauvées, des cancers inversés, et un médecin dévoué ayant risqué sa carrière pour offrir de l’espoir quand personne d’autre ne le voulait.

Persistance de l’hématoxyline

Après sa découverte initiale, le DMSO se répandit rapidement aux États-Unis, attirant de nombreux adeptes passionnés. Lorsque la FDA tenta d’interdire son usage, certains défenseurs luttèrent pendant des décennies pour éviter son oubli.

Parmi eux, certains prirent également en charge la D-hématoxyline et un journaliste médical, le podiatre Morton Walker, travailla avec Tucker afin que sa formule soit préservée et continue d’aider les patients.

Jim McCann, ingénieur canadien et guérisseur autodidacte, commença par un traitement à forte dose qui sauva un homme atteint d’un cancer de la prostate et se mit à expérimenter avec la D-hématoxyline. Il dut finalement s’installer en Équateur, où il forma discrètement une vingtaine de médecins. Au fil du temps, la D-hématoxyline devint un pilier de la médecine alternative en Équateur, utilisée par près de 100 médecins.

Des années plus tard, un médecin équatorien utilisa avec succès le DMSO et des antibiotiques pour traiter la prostatite bactérienne chronique, guérissant 44 patients sur 45. Inspiré par McCann, il adapta cette approche au cancer de la prostate, mélangeant hématoxyline et DMSO. Les résultats furent si prometteurs qu’ils initièrent une étude de 15 ans qui se poursuit encore aujourd’hui.

Fonctionnement de la D-hématoxyline

Le DMSO possède de nombreuses propriétés anticancéreuses, mais elles ne suffisent pas à expliquer les changements rapides observés. Cependant, quelques indices suggèrent pourquoi cette combinaison est efficace :

• Un chercheur ayant étudié la D-hématoxyline constata qu’elle se dirigeait sélectivement vers les tumeurs, épargnant les tissus normaux.

• Il observa une modification morphologique des cellules tumorales, dépendante de la dose, conduisant à la mort cellulaire, affectant principalement le centre de la tumeur, ce qui est inhabituel car la chimiothérapie agit d’abord sur la périphérie, probablement en partie grâce à la capacité du DMSO à pénétrer la barrière cytoplasmique protégeant normalement les cellules tumorales.

Ces changements continuaient même après l’arrêt du traitement, suggérant que la D-hématoxyline initie un processus dégénératif dans les tumeurs.

• Il constata que les dommages cellulaires commençaient dans le noyau, suggérant que la D-hématoxyline avait une affinité pour l’ADN, comme l’hématéine. Ensuite, les cellules cancéreuses se dégradèrent par étapes et s’auto-digérèrent (autolyse), après quoi les globules blancs envahirent les tumeurs pour les éliminer.

• Enfin, il observa que la D-hématoxyline semblait d’abord dissoudre la matrice extracellulaire autour des cellules cancéreuses, les privant potentiellement de nutriments.

Protéine kinase CK2

La protéine kinase CK2, lorsqu’elle est dérégulée, est impliquée dans des centaines de maladies, y compris des infections virales comme la COVID-19, des maladies auto-immunes et des affections neurologiques. Elle est surtout connue pour son rôle clé dans le cancer, son activité étant souvent élevée dans divers types de tumeurs, contribuant à leur progression et à un mauvais pronostic.

L’hématéine inhibe la CK2 avec une grande sélectivité, en se liant à une sous-unité surexprimée dans de nombreux cancers, corrélée à un mauvais pronostic, et lorsqu’elle est inhibée, provoque la mort programmée des cellules cancéreuses.

De nombreuses études ont démontré que l’hématéine possède des effets antitumoraux sélectifs et peut déclencher l’apoptose des cellules cancéreuses. De plus, comme la D-hématoxyline, les inhibiteurs de CK2 augmentent la sensibilité des cancers à la chimiothérapie.

Enfin, la plupart des cancers très sensibles à la D-hématoxyline dépendent fortement de la CK2, notamment les cancers du sang, pour lesquels les inhibiteurs de CK2 ont montré une efficacité répétée. De même, la perte d’attachement des cellules à la matrice extracellulaire (que le DMSO et l’hématoxyline dissolvent) déclenche une forme de mort cellulaire, l’anoïkis, à laquelle la CK2 confère une résistance dans les cellules cancéreuses.

Il est donc probable que la CK2 joue un rôle central dans les propriétés anticancéreuses de la D-hématoxyline et que, en plus du renforcement du DMSO par l’hématoxyline, celle-ci renforce également les propriétés anticancéreuses du DMSO.

Conclusion

Au cours du siècle dernier, de nombreux remèdes anticancéreux prometteurs ont été découverts puis oubliés en raison de l’hostilité de l’industrie médicale envers tout ce qui menace le monopole sur le cancer. Parmi eux, la D-hématoxyline se distingue par son efficacité élevée, ce qui est extrêmement fortuné, car contrairement à de nombreuses thérapies oubliées, composée de deux produits chimiques simples et largement disponibles, elle reste facilement accessible.

Je suis donc profondément reconnaissant envers toutes les personnes qui, au cours des cinquante dernières années, ont œuvré sans relâche pour préserver la découverte du Dr Tucker et je crois que le mouvement MAHA permettra enfin à ces Facettes Oubliées de la Médecine de réémerger.